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Capacité et gestion des connaissances des autorités locales et des Associations nationales

Local in the global financing ecosystem

Le présent rapport présente les activités menées en 2022.  Il démarre avec le message du Secrétaire Général, puis donne un aperçu des actions menées par CGLU Afrique et par les différents programmes tout au long de l'année écoulée. 

A year of adaptation and resilience for Local Africa

2021 est la première année de mise en œuvre du plan stratégique décennal de CGLU Afrique adopté par le Comité exécutif en décembre 2020 (GADDEPA 2.0). L'année 2021 a été fortement marquée par la crise sanitaire Covid-19, dont les effets continuent à se faire sentir dans le monde entier en termes de populations la mise en quarantaine, la restriction des mouvements, et en termes d'adaptation de chacun à cette nouvel environnement. En raison de la pandémie, la 9ème édition de la Africités Le sommet, qui aurait dû être tenue en novembre 2021 à Kisumu, au Kenya, a dû être reportée à mai 2022. S'adapter à la crise sanitaire a, depuis 2020, sous la houlette de l'accélération de la numérisation des activités humaines, tant dans le monde des affaires que dans la gouvernance des affaires publiques. 

e-gouvernement est partout à l'ordre du jour, alors que les conditions de son développement en termes d'infrastructures, de financement et de cadres institutionnels et réglementaires sont à peine en place dans la plupart des pays africains. Face à la fracture numérique grandissante des autorités locales par rapport à leurs homologues des autres régions du monde, CGLU Afrique a lancé la numérisation de son site internet. académie qui contribue à la transformation numérique de ses membres. L'Académie Africaine des Gouvernements Locaux (ALGA) s'est lancée dans la numérisation de ses cours de formation et le développement d'une plateforme d'apprentissage en ligne permettant l'accès à distance aux cours de l'Académie et l'adaptation à l'environnement actuel des restrictions de voyage, tout en réduire considérablement les coûts de formation. La présente option est d'autant plus L'Afrique est en effet l'une des régions du monde où l'adoption de solutions numériques est la plus rapide prunelle les problèmes rencontré par les populations dans leurs activités économiques, dans la vie de tous les jours ou dans la gestion des affaires publiques.

 e-gouvernement est partout à l'ordre du jour, alors que les conditions de son développement en termes d'infrastructures, de financement et de cadres institutionnels et réglementaires sont à peine en place dans la plupart des pays africains. Face à la fracture numérique grandissante des autorités locales par rapport à leurs homologues des autres régions du monde, CGLU Afrique a lancé la numérisation de son site internet. académie qui contribue à la transformation numérique de ses membres. L'Académie Africaine des Gouvernements Locaux (ALGA) s'est lancée dans la numérisation de ses cours de formation et le développement d'une plateforme d'apprentissage en ligne permettant l'accès à distance aux cours de l'Académie et l'adaptation à l'environnement actuel des restrictions de voyage, tout en réduire considérablement les coûts de formation.

Cette option a d'autant plus de chances de prospérer que l'Afrique est l'une des régions du monde où l'adoption de solutions numériques est la plus rapide pour résoudre les problèmes rencontrés par les populations dans leurs activités économiques, dans la vie quotidienne ou dans la gouvernance des affaires publiques. Le domaine d'intervention qui a donné un élan décisif est celui du climat. CGLU Afrique a réussi à prendre pied dans l'écosystème institutionnel mis en place au niveau international pour traiter les questions liées au changement climatique. CGLU Afrique a réussi à s'implanter dans l'écosystème institutionnel mis en place au niveau international pour traiter les questions liées au changement climatique. 

Par le biais de leur organisation faîtière continentale, les collectivités locales et régionales d'Afrique sont désormais présentes dans les instances internationales traitant de l'action climatique et des moyens de sa mise en œuvre, y compris la mise en place des conditions d'accès des collectivités locales à la finance climatique. 
L'autre préoccupation qui a retenu l'attention au cours de l'année 2021 est la réorganisation du Secrétariat Général de CGLU Afrique afin d'aligner la stratégie 2021-2030 avec les besoins institutionnels, humains et financiers. les moyens de sa mise en œuvre. Un effort important a été fait pour restructurer le Secrétariat et les Bureaux Régionaux de CGLU Afrique, effort qui sera poursuivi au cours des trois prochaines années.

Parmi les innovations majeures, le lancement du pilier assistance technique pour la préparation et la mise en œuvre de projets qui a été identifié comme le chaînon manquant, et dans le cadre duquel un effort de renforcement des capacités des membres et de leurs associations nationales a été identifié comme crucial. Ce pilier devrait atteindre sa maturité en 2024 lorsque chaque Bureau régional de CGLU Afrique aura été doté d'une cellule d'assistance technique aux membres pour le montage de projets et la recherche de leur financement. L'année 2021 a véritablement placé CGLU Afrique sur une nouvelle trajectoire très exigeante en termes d'adaptation à un environnement en mutation rapide.

Cette nouvelle trajectoire nous impose d'être très ancrés dans la réalité vécue par les membres et de rechercher avec eux des réponses concrètes à apporter aux populations, afin d'améliorer leurs conditions et leur cadre de vie. Cette préoccupation nécessite également une plus grande proximité dans l'organisation des interventions de CGLU Afrique, d'où la montée en puissance des Bureaux Régionaux qui seront progressivement dotés de la capacité d'apporter une assistance technique de proximité aux membres. L'objectif d'atteindre rapidement des résultats, notamment dans la mise en œuvre des politiques nationales et des agendas mondiaux, positionne en effet les collectivités territoriales comme des agents stratégiques pour initier la dynamique de transformation structurelle du continent.

Cet objectif encourage également la diversification des partenariats que les collectivités locales doivent établir avec d'autres acteurs pertinents pour que la transition écologique en vue d'un développement humain durable et l'adoption de réflexes de solidarité au sein des communautés deviennent l'affaire de tous. 

Pour CGLU Afrique, l'année 2021 a marqué une étape importante dans cette mutation avec pour objectif de devenir une organisation définitivement mature et utile à l'horizon 2030. C'est tout le sens de la stratégie décennale 2021-2030 adoptée par les instances dirigeantes de l'organisation (GADDEPA 2.0).

Les standards d’Excellence en matière de Gestion des Ressources Humaines des Collectivités Territoriales Africaines

Au-delà des aspects institutionnels, juridiques, financiers et techniques, le développement durable, dans ses différentes dimensions, de tout pays repose d’abord et avant tout sur le potentiel humain de ses institutions et organisations.

Dès lors, il est crucial que ces institutions et organisations puissent disposer de ressources humaines, de collaborateurs et d’employés œuvrant et menant leurs activités et entreprenant leurs devoirs dans un environnement porteur, facilitateur, attractif et motivant.

Dès lors, il est crucial que ces institutions et organisations puissent disposer de ressources humaines, de collaborateurs et d’employés œuvrant et menant leurs activités et entreprenant leurs devoirs dans un environnement porteur, facilitateur, attractif et motivant. Néanmoins, la faiblesse en ressources humaines au sein des Collectivités Territoriales représente un handicap de taille dans l’effectivité de la Décentralisation et son déploiement au niveau infranational, acculant ces entités à compter pour leur maîtrise d’ouvrage, leur organisation et leur fonctionnement, soit sur les Services déconcentrés ou les Administrations centrales de l’Etat, sur les cabinets de consultants, ou bien sur les partenaires et les bailleurs de fonds.

Cette situation a donné une mauvaise image des Collectivités Territoriales taxées d’incompétence et d’absence de professionnalisme, ayant du mal à être performantes et à assurer et délivrer des services de qualité aux populations, ou bien poussant les citoyens à perdre confiance dans ce niveau de gouvernance.

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